Dans un hôtel mille étoiles

Lors de nos voyages, nous aimons passer la nuit dehors, en pleine nature. Cela nous permet de choisir librement le lieu et le moment, ce qui offre d’une part une certaine flexibilité, mais nous permet aussi, dans la plupart des cas, de passer la nuit dans des endroits tout simplement magnifiques et uniques.

Une maison en ruine n’est peut-être pas très jolie, mais c’est parfois un endroit « intéressant » pour passer une nuit. Un champ ouvert est bien sûr encore plus beau, au bord duquel nous étendons les sacs de couchage sous un vieux chêne. Écouter le vent caresser la cime des arbres. Le lendemain matin, nous sommes réveillés par les chauds rayons du soleil qui clignotent à travers l’herbe de la prairie.
Maison en ruine sur le Rekam / Maroc
Dormir sous un chêne en Hongrie

Même si un long trajet sous la pluie nous a montré le côté obscur de la Moteur, que l’humidité et le froid ont déjà pénétré jusqu’à la dernière couche, cela ne nous empêche pas de chercher un abri à l’extérieur. Souvent, complètement trempés et dans l’obscurité, nous avons quand même trouvé un abri dans la forêt et avons pu nous réchauffer corps et âme autour d’un feu de camp crépitant.

Refuge en Serbie
Feu de camp en Lituanie

Mais la plus belle forme de bivouac se trouve généralement sur un sommet. Un camp de nuit à 4.500 mètres dans les Andes nous offre un ciel étoilé incomparable, qui nous console aussi du froid qui nous fait frissonner. Ceux qui ne veulent pas voyager aussi loin peuvent essayer la Cime de la Bonette, qui culmine à près de 3.000 mètres dans les Alpes françaises. Ici, un panorama à 360° attend d’être admiré et photographié.

Les Andes en Bolivie
Cime de la Bonette en France

Aux moments généralement très agréables de la flore et de la géographie s’ajoutent bien sûr toujours des rencontres avec des animaux. Si au réveil au Pérou, une tarentule se trouvait sur le sac à bagages, de telles surprises désagréables restent plutôt l’exception. Les sangliers sont généralement des camarades très curieux, mais ils ont toujours gardé une distance suffisante jusqu’à présent. En France, nous avons été réveillés une nuit dans une grande prairie par un cheval gris qui broutait paisiblement à côté de nos têtes. En revanche, nous avons été plus souvent accueillis le lendemain matin par les bêlements des chèvres ou des moutons , qui sont en principe des camarades paisibles. Tout le contraire des chiens de rue agaçants que l’on trouve aux quatre coins du monde et qui apparaissent généralement au milieu de la nuit pour vous empêcher de dormir.

Foyer de chèvres et de moutons le matin
ou parfois des lamas
Berger pacifique ( !)

Ce genre de rencontres indésirables fait partie de la vie si l’on veut voir du monde. Si vous souhaitez vous rendre au Canada, vous pouvez vous attendre à rencontrer des ours , mais vous aurez probablement moins à vous soucier d’être surpris la nuit par des randonneurs, des prétentieux ou des propriétaires terriens.

Le facteur humain est sans doute aussi celui que l’on peut le moins bien calculer en matière de bivouac. Nous avons tout de même fait de belles rencontres avec les habitants de ce monde : En France, il nous est déjà arrivé de nous faire livrer des croissants après une nuit trempée, dans un abri en forêt. Le gentil Français s’est rendu spécialement à l’auberge la plus proche pour adoucir notre matinée avec du « pain au chocolat ».

Néanmoins, nous nous efforçons de choisir notre lieu de couchage le moins surveillé possible et à l’écart des rassemblements humains. Nous ne voulons ni déranger quelqu’un, ni être dérangés nous-mêmes. Même s’il y a des exceptions, les rencontres avec d’autres personnes sont presque toujours amicales et intéressantes. Entre-temps, nous avons développé un assez bon instinct qui nous permet généralement d’obtenir une place de choix dans un « hôtel mille étoiles » tout en garantissant le calme et l’isolement.

Si vous rencontrez une âme humaine, souriez et saluez ! Un rire est souvent rendu, même si l’on ne parle pas la langue du pays. Il est bien sûr aussi utile de ne pas avoir abattu deux arbres pour son camp avant et d’avoir réparti ses canettes de boissons dans un grand rayon autour du camp. Il va de soi que nous ne laissons pas de traces, dans la mesure du possible.

Ce genre de rencontres indésirables fait partie de la vie si l’on veut voir du monde. Si vous souhaitez vous rendre au Canada, vous pouvez vous attendre à rencontrer des ours , mais vous aurez probablement moins à vous soucier d’être surpris la nuit par des randonneurs, des prétentieux ou des propriétaires terriens.

Le facteur humain est sans doute aussi celui que l’on peut le moins bien calculer en matière de bivouac. Nous avons déjà fait de belles rencontres avec les habitants de ce monde et avons même été approvisionnés en croissants en France après une nuit trempée dans un abri en forêt. Cet homme charmant a fait une demi-heure de voiture pour adoucir notre matinée avec du « pain au chocolat ». Néanmoins, nous nous efforçons de choisir notre lieu de couchage le moins surveillé possible et à l’écart des rassemblements humains. Nous ne voulons ni déranger quelqu’un, ni être dérangés nous-mêmes. Même s’il y a des exceptions, les rencontres avec d’autres personnes sont presque toujours amicales et intéressantes. Entre-temps, nous avons développé un assez bon instinct qui nous permet généralement d’obtenir une place de choix dans un « hôtel mille étoiles » tout en garantissant le calme et l’isolement.

Si vous rencontrez une âme humaine, souriez et saluez ! Un rire est souvent rendu, même si l’on ne parle pas la langue du pays. Il est bien sûr aussi utile de ne pas avoir abattu deux arbres pour son camp avant et d’avoir réparti ses canettes de boissons dans un grand rayon autour du camp. Il va de soi que nous ne laissons pas de traces, dans la mesure du possible.

Vers la technique

La version la plus simple de notre bivouac est une bâche posée sur le sol. Ensuite, tu poses un matelas de sol (en option), un sac de couchage et le tour est joué. Le chapiteau fait office de tente :

Au Grand Canyon ou dans le Grand Canyon ?
Exploiter parfaitement les espaces restreints

S’il ne fait pas assez froid, s’il n’y a pas de vent ou s’il n’y a pas assez de dénivelé, nous devons souvent sortir la moustiquaire pour être protégés des piqûres ou autres désagréments. Il suffit de placer une Moto à gauche et à droite de la bâche, de jeter un filet par-dessus et le tour est joué. Le filet aide aussi, dans une certaine mesure, à lutter contre les rampants près du sol. Un bref aperçu est disponible sur ►
YouTube

Un café relaxant le matin
Même dans le désert, il y a des moustiques : Maroc
Aide également à lutter contre les rampants du sol.

S’il pleut déjà ou si l’humidité menace pendant la nuit, un tarp est posé sur les motos (le cas échéant, simplement par-dessus la moustiquaire) et haubané. On est ainsi protégé de la rosée ou de la pluie d’en haut, mais on a encore une vue dégagée sur le champ. Il faut bien l’avouer : On ne survit pas sans dommage à une forte pluie de plusieurs heures en dessous.

Moteur, tarp - fini
Protège aussi de la pluie : une ancienne position de combat en Bosnie

Avec cette technique, nous avons trouvé la manière optimale de voyager pour nous. Nous n’avons pas besoin d’une tente encombrante et le camp se monte et se démonte en quelques minutes. Bien sûr, il manque ainsi un lieu de retraite, ce qui peut être très important, notamment lors de voyages de plusieurs mois dans des régions inconnues. De même, dormir sans tente dans un camping n’est pas une option. Nous sommes exposés aux intempéries, à la nature, au pays et aux gens sans une couche intermédiaire de tissu tendu qui nous protège (principalement sur le plan psychique). Comparable à la conduite d’une moto elle-même : Une expérience, souvent hors de la zone de confort.

Équipement

Nous avons rédigé ici une liste de nos principaux ustensiles de voyage :

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